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Top 4 des plus beaux phares bretons à visiter dans le Finistère

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Les phares constituent un aspect essentiel du patrimoine breton. En effet, plus d’un tiers des phares français se trouvent en Bretagne ! Et pas moins d’une vingtaine uniquement dans le département du Finistère. Ainsi, une visite de cette région passe forcément par la découverte de ses phares. Voici notre top 4 des plus beaux phares bretons à visiter dans le Finistère.

Phare de l’Île Vierge

Au large de la commune de Plouguerneau, à environ 1,5 kilomètres de la côte, se trouve une petite île appelée Île Vierge. Elle possède l’un des plus beaux phares du Finistère. Construit en pierre de taille entre 1897 et 1902, année de sa mise en service, il a une portée de 27 miles. C’est le plus haut phare d’Europe et l’un des plus hauts du monde, avec une hauteur de 82,5 mètres. Il est aujourd’hui automatisé.

C’est plus exactement la kersantite (ou pierre de Karsanton) que ses bâtisseurs ont utilisée pour sa construction. De plus, près de 12.500 plaques d’opaline ornent cette tour. L’opaline est un verre avec un aspect laiteux et aux reflets bleu-vert. Par ailleurs, environ 400 marches vous emmèneront à son sommet. Vos efforts seront récompensés par une magnifique vue sur le pays des abers, l’Île de Batz et l’Île d’Ouessant. Les abers sont de longues entailles dans les terres, formant des estuaires.

En fait c’est plus précisément 397 marches qu’il vous faudra gravir pour profiter du panorama. À l’extérieur, 5 marches en granit vous permettront d’accéder à la porte d’entrée. Puis, à l’intérieur, 360 marches en pierre vous attendent, toutes ajustées sur mesure : aucune ne ressemble à une autre ! Enfin, vous atteindrez la lanterne après avoir gravi 32 dernières marches en fer.

Le Phare de l’Île Vierge est classé aux Monuments Historiques depuis 2011.

Phare du Petit Minou

Le phare du Petit Minou se trouve sur le site du même nom… qui comprend, entre autre un fort et une plage au pied des falaises. Il dépend de la commune de Plouzané. Ce phare surveille l’entrée dans le goulet de Brest, ce bras de mer qui relie l’océan à la rade de Brest et guide les bateaux en ce sens. Il est aligné avec le phare du Portzic qui se situe plus à l’intérieur de la rade.

Édifié et mis en service en 1848, il côtoie le fort du Petit Minou, construit sous Vauban entre 1694 et 1697. Il a une hauteur de 26 mètres par rapport au sol, 34 mètres par rapport au niveau de la mer. A l’origine, il servait à protéger l’entrée de la rade. Il a une portée de 19 miles soit environ 35 kilomètres et est automatisé depuis 1989.

Juste à côté du phare se trouve l’ancienne maison de ses gardiens, qui y habitaient avant son automatisation et la tour de l’ancien sémaphore. La plage du Minou n’est visible qu’à marée basse. Peu adaptée à la baignade, elle est en revanche utilisée par les surfeurs.

Phare du Créac’h

Le phare du Créac’h se trouve sur l’Île d’Ouessant, à son extrémité Ouest. Il porte bien son nom puisque « Créac’h », en breton, signifie « promontoire ». Il s’agit du plus puissant phare d’Europe et l’un des plus puissants du monde, avec une portée de près de 32 miles (51,5kilomètres). Il annonce l’entrée dans la Manche et c’est un repère sur l’une des routes maritimes de l’Atlantique les plus fréquentées.

Haut de 55 mètres (71 mètres par rapport au niveau de la mer), on le reconnait facilement grâce à ses bandes horizontales noires et blanches alternées. Sa mise en service date de 1863, son électrification de 1888. Il est classé aux Monuments Historiques depuis 2011. C’est le troisième phare français le plus à l’ouest de la métropole, les deux premiers étant situés en mer.

Le phare, et plus particulièrement son ancienne salle des machines à ses pieds, accueille maintenant le Musée des Phares et Balises. Vous y découvrirez l’histoire de la signalisation maritime, des pièces d’optique et notamment une superbe collection de lentilles ainsi que des maquettes.

Phare de Kermorvan

Situé à la pointe de la presqu’île du Kermorvan, sur la commune du Conquet, le phare de Kermorvan est le phare à terre le plus à l’ouest de la France métropolitaine. Le site est classé et appartient au Conservatoire du Littoral.

Il est construit en forme de tour carrée et allumé en 1849. Le fort qui se trouve à proximité fut aménagé pour le gardien du phare à partir de 1898. Mesurant plus de 20 mètres de hauteur, il possède une portée de 22 miles (environ 35 kilomètres). Sa lumière est blanche avec un éclat toutes les cinq secondes, télécontrôlé depuis Ouessant.

Aligné avec le phare de St-Mathieu il indique la direction du chenal du Four, aligné avec le phare de Lochrist il indique la direction du chenal de la Helle. Il constitue l’un des rares phares qui fut préservé durant la Seconde Guerre Mondiale : son système d’éclairage fut démonté et mis à l’abri.

Ce phare ne se visite pas mais sa forme atypique et sa localisation dans un site classé préservé des constructions modernes méritent votre venue !

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