Bien-être

Pourquoi le sport est-il bon pour la mémoire ?

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Les chercheurs savent depuis déjà plusieurs décennies que le sport est excellent pour l’oxygénation du cerveau. Depuis une étude australienne de 2008, il est désormais avéré que l’activité physique joue un rôle essentiel pour préserver les facultés cérébrales. Comment et pourquoi le sport est-il bon pour la mémoire ?

Le sport et la mémoire
Le sport et la mémoire

Sport et vieillissement de la mémoire

En 2008, des chercheurs australiens ont tenté de démontrer pourquoi le sport est bon pour la mémoire. Durant plusieurs mois, ils ont étudié les capacités cérébrales de 138 personnes de plus de 50 ans. La moitié du groupe avait pour consigne de pratiquer au moins 2h30 de marche d’intensité modérée par semaine, tandis que l’autre moitié suivait un traitement médical classique contre les pertes de mémoire.

Les résultats obtenus ont montré de manière certaine que le sport a un impact très positif sur les capacités de la mémoire, et que ses bienfaits dépassent largement, à moyen et long termes, les effets d’un traitement médical. Comment expliquer, dès lors, les effets de l’activité physique sur la mémoire ?

L’activité physique aux multiples bienfaits !

Les professionnels de santé savent depuis déjà plusieurs décennies que le sport améliore l’oxygénation du cerveau, et par là, ses capacités. En revanche, l’étude australienne, ainsi que plusieurs autres effectuées par la suite, ont permis de découvrir que la pratique d’une activité sportive aide le cerveau à synthétiser différentes protéines nécessaires pour conserver toutes les capacités de mémorisation.

Sur un autre plan, le sport contribue également à améliorer la mémoire en agissant sur le stress, les états dépressifs et anxieux. Ces différents troubles psychiques sont connus pour leur impact négatif sur la mémoire des patients de tous âges : perte de mémoire, mélange entre les souvenirs aussi bien à court qu’à moyen termes, impossibilité de retenir des informations, oublis multiples, etc.

En servant de soupape de sécurité au cerveau, le sport permet d’évacuer le stress et les tensions, et les conséquences positives sur la mémoire sont observables dès trois semaines de pratique physique régulière, c’est-à-dire au moins deux heures réparties sur la semaine.

Le sport et les maladies neurodégénératives

En complément de cette étude, plusieurs facultés de médecine et centres de recherche en neurologie ont étudié les effets du sport sur les maladies dégénératives, telles que Alzheimer, Parkinson ou encore certains types de démence sénile. Là encore, il en ressort que l’activité physique joue un rôle essentiel pour préserver les fonctions cérébrales des patients. Désormais, le sport figure même sur les ordonnances de traitement.

Enfin, une étude française, réalisée en collaboration avec l’institut américain de recherche sur Alzheimer, a permis de mettre en évidence, en 2011, que la sédentarité est l’un des principaux facteurs de risque dans l’apparition des maladies neurodégénératives.

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