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5 cols mythiques du Tour de France à faire à vélo… ou en voiture !

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Le Tour de France est une course cycliste aujourd’hui plus que centenaire. Si elle offre à de grands champions la possibilité de réaliser des exploits, elle permet aussi de découvrir la beauté des régions françaises. Certaines étapes sont toujours plus attendues que d’autres : celles qui se déroulent en montagne ! Alors que vous soyez amateurs de vélo ou tout simplement de beaux paysages, voici 5 cols mythiques du Tour de France à découvrir.

L’Alpe D’Huez

L’Alpe d’Huez est une station de montagne située dans le département de l’Isère, plus précisément sur le massif des Grandes Rousses. Le sommet de ce massif est le Pic Blanc, à 3300 mètres d’altitude. La station se trouve à 1860 mètres d’altitude.

Les villages environnants possèdent encore une vraie vie montagnarde traditionnelle. Lorsque la neige fait place aux pâturages en été, plus de 2000 vaches et moutons viennent y paître au moment de la transhumance.

L’ascension de l’Alpe d’Huez à vélo est devenue un mythe ! Notamment grâce à ses 21 virages, indiqués par 21 panneaux. La montée s’effectue sur 14 kilomètres depuis le village de Bourg d’Oisans, avec un dénivelé de 1121 mètres et une pente moyenne d’environ 8%…

De plus, le parcours est tellement célèbre qu’il attire près de 400 cyclistes par jour ! Et ce sont 7000 cyclotouristes qui participent chaque année à la Marmotte, épreuve difficile qui se termine par l’Alpe d’Huez.

Le Mont Ventoux

Le Mont Ventoux est l’un des rares cols mythiques du Tour de France à n’être situé ni dans les Alpes ni dans les Pyrénées. En effet, il se trouve dans le département du Vaucluse et est l’un des symboles de la Provence. On le surnomme d’ailleurs « le Géant de Provence ». Géant, il l’est en effet ! 1910 mètres d’altitude, 25 kilomètres de long, 15 de large, c’est un point de repère géographique incontournable.

Son sommet est dépourvu de végétation et fait apparaître sa roche calcaire de couleur blanche. C’est pour cela qu’il possède un second surnom : « le Mont Chauve ». De plus, vous serez assez souvent soumis au vent. Le mistral est en effet très présent une bonne partie de l’année.

Trois routes principales permettent d’accéder à son sommet, à vélo ou en voiture… La première part du village de Bédoin, sur le versant sud, la deuxième du village de Malaucène sur le versant nord, la troisième du village de Sault sur le versant est. Cette 3e route est peut-être la moins difficile pour les cyclistes, avec une pente moyenne de 5% (les 2 autres sont en moyenne de 7,5%).

Le Col du Tourmalet

Le Tourmalet est un col des Pyrénées, en région Occitanie, dans le département des Hautes-Pyrénées. Culminant à 2115 mètres d’altitude, il fait partie du Massif du Pic-du-Midi-de-Bigorre. Il est d’ailleurs possible de partir en excursion depuis ce col pour rejoindre le Pic, à 2876 mètres.

De part et d’autre du col, vous trouverez le plus grand domaine skiable des Pyrénées françaises : le domaine du Tourmalet. A l’ouest se trouve la station de Barèges, à l’est celle de La Mongie.

C’est en 1910 que le Tour de France emprunte pour la première fois le col du Tourmalet. Depuis, il est devenu le col le plus franchi par cette épreuve, puisqu’il fait partie du parcours près d’une année sur deux !

Vous accéderez au sommet par deux routes principales. La première est sur le versant ouest et part de Luz-Saint-Sauveur. La seconde est sur le versant est et part du village de Sainte-Marie-de-Campan. Les deux montées possèdent des pentes moyennes entre 7,3 et 7,4% pour 17 à 19 kilomètres d’ascension. Mais les paysages qui s’offrent à vous valent bien cet effort ! Ces deux routes sont également accessibles en voiture.

Le Col du Galibier

Le col du Galibier se trouve sur deux départements : en Savoie pour la partie Nord et dans les Hautes-Alpes pour sa partie Sud. Il représente un peu la séparation entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud (pour leur partie française). Il culmine à 2642 mètres d’altitude.

En arrivant à son sommet, vous verrez un monument érigé en hommage à Henri Desgrange. Il s’agit du créateur du Tour de France et son organisateur entre 1903 et 1939. Un prix portant son nom est également remis chaque année à un coureur cycliste.

Le col possède à son sommet un tunnel, à 2555 mètres d’altitude. C’était autrefois l’arrivée des courses cyclistes mais aussi le seul point d’accès au sommet. Lorsqu’il fut fermé en 1976 car il devenait trop vétuste, un nouveau tronçon routier fut tracé, franchissant réellement cette fois le col. Cela a rajouté 1 kilomètre de route de chaque côté. Aussi, alors que le tunnel a rouvert en 2002 mais uniquement pour les voitures, les cyclistes sont obligés de parcourir ce dernier kilomètre pour atteindre le sommet, avec une pente à 10% !

Le Col de Peyresourde

Le col de Peyresourde n’est pas le plus connu des cols du Tour de France, mais ce n’est pas le moins beau ! Situé dans le massif de la Barousse, il marque à son sommet la frontière entre 2 départements : la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées.

Situé à 1568 mètres d’altitude, c’est un des points de passage de la Route des Cols. Il s’agit d’un parcours touristique reliant la mer Méditerranée à l’océan Atlantique et qui traverse 34 cols des Pyrénées.

Le Tour de France est passé près de 70 fois au sommet de ce col. Plusieurs accès permettent de le rejoindre : 3 sur le versant Ouest à partir de 3 villages des Hautes-Pyrénées, 2 sur le versant Est depuis 2 villages de Haute-Garonne. L’ascension la plus « douce » s’effectue depuis le village d’Avajon, côté ouest, avec une pente de 6,7% de moyenne sur une longueur de 9,5 kilomètres.

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