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Parachutisme : comment sauter seul en parachute ?

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Comme la plupart des disciplines sportives, le parachutisme est réglementé, au niveau national, par la Fédération Française de Parachutisme (FFP). Cette dernière détermine ainsi les brevets et compétences nécessaires pour sauter de manière individuelle.

Apprentissage avec la méthode P.A.C.

La méthode de Progression Accompagnée en Chute (P.A.C) est le système d’apprentissage le plus moderne et le plus rapide pour acquérir les techniques du parachutisme et, à terme, sauter seul. Elle consiste, pour l’élève, à s’exercer à la chute libre dès le premier saut avec un moniteur, bien sûr !

Le saut s’effectue depuis une altitude de 4000 mètres avec une chute libre d’environ 50 secondes. Ensuite, la descente avec le parachute dure en moyenne une dizaine de minutes. Au cours de cette première prise de contact avec le parachutisme, le débutant acquiert les rudiments de pilotage de sa voile ainsi que les bases en chute libre. Une formation au sol est dispensée avant le saut sur le matériel de parachutisme et quelques consignes de sécurité.

La PAC permet l’ouverture d’un livret par un directeur technique d’un club, dans lequel sont consignés les progrès de l’élève. Il faut compter six sauts au minimum pour prétendre à l’autonomie complète. Cette méthode est accessible dès 15 ans et nécessite une visite médicale avant toute pratique, le certificat étant demandé à l’ouverture du livret P.A.C.

Progression accompagnée

Apprentissage avec l’ouverture automatique

L’ouverture automatique, dite aussi pratique traditionnelle, est la méthode d’enseignement la plus ancienne en France. Les premiers sauts s’effectuent à 1200 mètres maximum.

L’élève s’élance, et le parachute s’ouvre automatiquement après 3 secondes grâce à une longe fixée dans l’avion. La durée de la descente est la même que pour la méthode de progression accompagnée, cependant la chute libre est presque inexistante avec l’ouverture automatique.

Progressivement l’altitude des sauts augmente, mais il faudra pratiquer 10 chutes pour accéder à une pratique autonome. Enfin, la formation au sol est beaucoup plus conséquente, puisqu’elle dure une demi-journée. En revanche, les conditions d’accès sont les mêmes pour les deux méthodes d’apprentissage.

Quelle méthode choisir ?

Pour les deux méthodes, l’objectif ultime est bien sûr d’acquérir une totale autonomie en chute libre. Cependant, chacune possède ses partisans, et le choix du type d’apprentissage ne dépendra bien évidemment que de l’élève et de son désir de progression.

La méthode P.A.C. est plus rapide avec ses 5 sauts en parachute pour acquérir son autonomie. Elle a également l’avantage de faire découvrir dès le premier saut, la chute libre et ses sensations. Mais, elle coûte aussi beaucoup plus cher, en raison de l’altitude élevée des sauts et de l’obligation d’avoir un seul moniteur par élève.

La pratique traditionnelle est donc bien plus abordable financièrement avec des sauts moins élevés et la possibilité d’intégrer un groupe de débutants.

En ce qui concerne l’acquisition ultérieure des brevets, quelle que soit la méthode choisie, cela ne conditionnera en rien le futur parcours : le Brevet A, qui sanctionne les acquis de base du parachutisme, ne peut s’obtenir qu’après 15 sauts avec chute libre.

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