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Le piercing, ses origines et sa signification

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Le piercing, ses origines et sa signification Effet de mode, rituel ou érotisation du corps pour certains, le piercing et son origine ont fait couler beaucoup d’encre depuis son récent développement en Europe. Si cette pratique esthétique s’apparente à l’art corporel, elle marque également l’appartenance à un groupe et à certaines valeurs.

L’Afrique, berceau du piercing

Le perçage de certaines parties du corps remonte à une très ancienne époque ! En effet, les découvertes archéologiques montrent des traces de piercing dès le néolithique en Afrique, et particulièrement en Egypte et en Ethiopie. Momies ou sculptures témoignent des modifications que s’imposaient certains membres de ces sociétés anciennes. Les piercings se situaient essentiellement sur les oreilles, le nez ou les lèvres, et marquaient l’appartenance à une caste de sang royal.

Plus tard, on trouve des marques de perçage du corps en Amérique Latine. Chez les Aztèques ou les Mayas, le piercing s’effectuait au cours d’un rituel et offrait à celui qui le recevait le droit de communiquer avec les dieux.

Dans les cultures traditionnelles du Moyen-Orient, le piercing a deux significations majeures : soit il symbolise la soumission à un maître, soit il aide à soulager les douleurs de l’accouchement.

Le piercing des temps modernes

Origine du piercing
Origine du piercing

Tombé peu à peu en désuétude, le piercing refait son apparition aux Etats-Unis au début des années 1960. Il apparait tout d’abord chez les femmes, puis est adopté par les hippies avant de devenir le symbole de la communauté homosexuelle. Dans les années 1970, les punks se l’approprient, et les premiers salons de piercing voient le jour, comme The Gauntlet à Los Angeles en 1975.

A partir des années 1980, le piercing se démocratise. Les premières perforations apparentes se concentrent sur le lobe de l’oreille ou sur la narine. Cependant, la véritable explosion de la mode du piercing date du début des années 2000. Les boutiques fleurissent en ville, et l’engouement pour le piercing est tel que l’art des modifications corporelles se professionnalise. Cependant, de nombreux problèmes, liés à l’hygiène en particulier, se posent.

Hygiène et risques sanitaires

Le piercing est une pratique qui implique de respecter de nombreuses règles d’hygiène, et de connaitre les risques liés à certains types de perçage.

N’hésitez pas à prendre votre temps pour choisir votre perceur, à demander à visiter son salon, à voir son matériel, etc… Tout perceur qui se respecte utilise du matériel stérile et/ou des aiguilles à usage unique. Si ce n’est pas le cas : FUYEZ !

Il faut noter que certains piercings peuvent faire débats. Certains chirurgiens-dentistes et orthodontistes mettent en gardent contre les piercings de la lèvre inférieure et de la langue. Les premiers causeraient un déchaussement dentaire par frottement, tandis que les seconds, s’ils sont mal réalisés, peuvent conduire à une perte totale de la sensibilité de la langue.

L’insertion d’un bijou sous la peau, même en acier chirurgical, constitue une porte d’entrée à de multiples risques infectieux. Les chirurgiens esthétiques font état d’un nombre alarmant de piercings ratés ou infectés qui nécessitent une intervention afin de limiter les dégâts esthétiques.

D’autre part, les organismes officiels de santé estiment qu’entre 10 et 20% des piercings amènent à des infections locales – où bien généralement des bactéries comme le staphylocoques dorés ou streptocoques du groupe A sont incriminés – et que dans certains cas, les piercings peuvent être à l’origine de certaines Hépatites et où vecteurs du VIH.

Le choix d’un perceur est très important : prenez le temps de choisir celui qui vous correspond, ainsi qu’un perceur sérieux qui respecte les normes d’hygiène !

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